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mercredi 7 janvier 2015

Ulrich Beck: Au delà du nationalisme




Un des sociologues les plus connus ; l’Allemand Ulrich Beck, de l’université de Munich, vient de mourir brutalement à 70 ans. Son livre sur la société du risque était devenu un best-seller.
Si je mentionne ici son nom c’est parce qu’il avait pris la tête – avec quelques autres – de la campagne : penser global en condamnant le « nationalisme méthodologique », qui fait encore des ravages en France (je me souviens d’un livre, d’ailleurs assez bon, qui s’appelait : Histoire de la sociologie française ; comme si on pouvait comprendre le travail des sociologues français sans comprendre leurs liens avec tels ou tels sociologues américains, anglais, allemands, italiens ou brésiliens).
Cet Allemand a été un des principaux collaborateurs d’Anthony Giddens, pendant sa longue et brillante direction de la London School of Economics, un des plus hauts lieux des sciences sociales et un des plus internationaux. Plus récemment, il avait accepté de diriger un des premiers programmes du Collège d’études mondiales, que nous avions créé, Michel Wieviorka et moi, à la FMSH à Paris et qui réunit, avec très peu de moyens un certain nombre de spécialistes de réputation internationale, français, américains, latino-américain, italien, espagnol, parmi lesquels un biologiste, un géographe, plusieurs politologues, en un mot, pas seulement des sociologues.
Je rends hommage à Ulrich en sachant qu’il avait acquis une très vaste audience en Allemagne, pays qui a toujours joué un rôle de premier plan dans les sciences, tant humaines que naturelles, (sauf évidemment pendant les années horribles).


Ulrich Beck

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