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jeudi 21 novembre 2013

Comment réveiller la politique endormie ?

La vie politique, qui repose sur les partis et, plus faiblement, sur les syndicats, est à bout de souffle; on ne l'entend plus.
Elle se réduit à organiser des campagnes électorales et à suivre l'action du gouvernement.
Elle fait partie de la vie politique; elle ne fait pas  partie de la vie démocratique Dans le pire des cas, elle n'est plus qu'une profession et des carrières.
Comment la ranimer, faire passer en elle les colères et les espoirs de l'opinion publique.?
Comment la faire réagir aux idées, aux informations, aux revendications?
Comment éclairer les "faits" transmis par les médias en connaissant mieux les enjeux du pouvoir?

La première réponse qui vient est que les O.N.G et toutes les associations peuvent jouer aujourd'hui,  dans un espace mondialisé, le  rôle  que les conflits , les grèves, les occupations d'usines ont joué  au coeur de la société industrielle .

 La réponse semble bonne , car l'action volontaire des O.N.G est connue de tous; certaines d'entre
elle ont même reçu le prix Nobel de la Paix .
Mais il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que cette réponse, qui semble bonne, en fait ne l'est pas. Tout simplement parce que la solidarité et l'action humanitaire , si importantes qu'elles soient , ne sont pas des actions proprement, vraiment politiques.

L'action politique politique ne peut pas avoir d'autre but central que l'accès au pouvoir.
Avant tout, pour nous, par des moyens démocratiques, en premier lieu l'élection.
Et nous voyons dans le monde entier que ceux et celles qu'ont remporté de grands succès pour la liberté et l'égalité, pour les droits et la dignités, sont ceux qui ont le mieux uni dans leur pensé et leur action les cas les plus concrets et les principes les plus universels .
C'est avec des idées et des émotions, de la solidarité et de l'engagement qu'on peut faire revivre la vie politique, à la Mutualité comme sur la place Tahrir.
C'est clair : il faut que la politique sorte de chez elle, qu'elle soit présente là où le mal a été commis , qu'elle agisse ici et maintenant, au nom de principes immortels.
On s'occupe trop d'organisation et de programme; on ne s'occupe pas assez des crimes contre la démocratie; on n'entend pas assez les victimes et la voix de ceux qui veulent s'engager pour les défendre.








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